Agriculture vivrière
L’agriculture constitue un pilier stratégique du développement économique et social de la Côte d’Ivoire. Premier pourvoyeur d’emplois et principal moteur des exportations, le secteur joue un rôle déterminant dans la stabilité sociale, la réduction de la pauvreté en milieu rural et la sécurité alimentaire. Sa contribution au PIB s’est établie à 15,0 % en 2024, contre 15,2 % en 2023.
L’agriculture vivrière, pour sa part, occupe une place prépondérante dans l’économie nationale, avec une part de 5,7 % du PIB en 2024, après 5,8 % en 2023.
La stratégie de développement de l’agriculture vivrière s’inscrit dans la vision globale du Gouvernement ivoirien d’avoir : « une agriculture ivoirienne durable, compétitive et créatrice de richesses équitablement partagées » et de se conformer notamment à l’objectif N°2 des Objectifs de Développement Durable - ODD- qui appelle les pays à éradiquer la faim et toutes formes de malnutrition.
Dans ce cadre, un premier Programme National d’Investissement Agricole, ayant mobilisé 1 600 milliards FCFA sur 2 040 milliards F a été mis en œuvre sur la période 2012 – 2017 (PNIA 1), puis un second programme, le PNIA 2 portant sur la période 2018 – 2025.
Le PNIA 2 dont le cout est estimé à 12 315 milliards FCFA en 2024, répartis entre investissement public (35%) et investissement privé (65%), est un moteur clé dans le développement agricole et la transformation des produits agricoles.
La mise en œuvre de deux Plans Nationaux d’Investissement Agricole (PNIA 1 et 2) a conféré une orientation stratégique claire au secteur et servi de base aux phases agricoles du Plan National de Développement (PND 2021-2025). La stratégie de développement repose sur :
le regroupement des différentes régions du pays en Agro-Pôles sur la base de critères agro-écologiques, administratifs, sociaux et économiques ;
la promotion d’une agriculture durable ;
la promotion des interprofessions agricoles, véritable outil de concertation entre les producteurs, transformateurs, commerçants et exportateurs autour des politiques sectorielles.
Depuis une douzaine d’années, le Gouvernement a mené une réforme en profondeur de la gouvernance agricole afin de moderniser les filières, renforcer la transparence et garantir une rémunération plus équitable aux producteurs.
L’État a aussi renforcé son appui au secteur privé à travers des financements structurants, tels que le PURGA 1 & 2 (85 milliards de FCFA) et un fonds à coûts partagés (FCP) de 43 milliards de FCFA dans le secteur agricole qui vise à :
appuyer les petites et moyennes entreprises (PME/PMEA),
favoriser la mécanisation,
soutenir l’adoption de nouvelles technologies,
renforcer la compétitivité des filières agricoles.
Un fonds à coûts partagés est un mécanisme de financement mis en place par l’État (parfois avec l’appui de partenaires techniques et financiers) pour soutenir les initiatives privées, tout en partageant les risques et les charges financières avec les bénéficiaires. Concrètement :
l’État (ou le projet) prend en charge une partie des coûts liés à l’investissement (formation, équipement, innovation, recherche, appui technique, etc.),
le bénéficiaire (entreprise, coopérative, producteur) finance l’autre partie,
l’objectif est d’encourager le secteur privé à investir dans des projets innovants, productifs ou structurants, en réduisant son niveau de risque et en augmentant son accès aux financements.
Ce mécanisme a permis de subventionner plus de 1 012 projets d’acteurs privés (personnes morales ou physiques), en 2024 à hauteur de 13,2 milliards de FCFA, couvrant jusqu’à 90% du coût de leurs investissements.
Le Fonds à Coûts Partagés (FCP) dans le cadre du Projet de Développement des Chaînes de Valeurs Vivrières (PDC2V) est un exemple de réussite de sa mise en œuvre dans le secteur agricole en Côte d’Ivoire. Il vise à aider les acteurs des chaînes de valeur vivrière (comme le manioc, les légumes, la pisciculture) à réaliser des investissements (production, stockage, transformation, commercialisation) en partageant les coûts entre l’État/projets publics et les bénéficiaires privés. Ceci afin de pallier les difficultés d’accès au crédit et d’encourager l’investissement privé productif.
Caractérisation des Agro-Poles
Un Agro-Pole est un regroupement selon les critères agro-écologiques, qui permet aux cultures nécessitant des conditions climatiques similaires d’être priorisées dans les mêmes zones. Il permet aux producteurs de bénéficier de services gouvernementaux spécifiques tels que les services de vulgarisation, de subventions et de distribution d’intrants.
Neuf (09) Agro-Poles ont ainsi été identifiés sur la base de ces regroupements depuis 2019. La carte ci-dessous (figure 1) illustre le zonage proposé et les cultures industrielles d’exportation concernées (tableau 1).
À ce jour, deux (02) de ces Agro-Poles sont mis en œuvre pour un financement public de 247,4 milliards FCFA. Il s’agit de :
l’Agro-Pole 4 à travers le Projet de Pôles Agro-Industriels-2PAI-Bélier pour un montant de 80,99 milliards FCFA ;
l’Agro-Pole 1 à travers le Projet de Pôles Agro-Industriels -2PAI-Nord pour un montant de 163,81 milliards FCFA.
Ces Projets de Pole Agro-Industriel (2PAI) ont permis de mobiliser plus de 200 millions de dollars d’investissements, favorisant ainsi l'émergence de nouvelles entreprises agro-industrielles et la création d'emplois. Ces Agro-Poles, en tant que piliers du PNIA 2, ont vu leur fonctionnement s'intensifier, avec un accent sur la diversification des cultures, la formation des agriculteurs, l'accès aux intrants agricoles, le stockage des produits dans des centres de groupage de produits vivriers et surtout la transformation des produits.
Carte des Agro-Poles de la Cote d’Ivoire

Sources: MEMINADERPV/DSDI
Principales cultures vivrières des Agro-Pôles
| Zone | Cultures vivrières concernées | Statut |
| Agro-Pole1 | Mais, Riz, oignon | En activité sous le nom de 2PAI-Nord |
| Agro-Pole 2 | Igname, Maraichères | Démarré en 2025, sous le nom de 2PAI-Nord-Est |
| Agro-Pole 3 | Manioc, Banane plantain, Maraichères | Recherche de financement en cours |
| Agro-Pole 4 | Igname, Manioc, Riz | En activité sous le nom de 2PAI-Bélier |
| Agro-Pole 5 | Riz, Maraichères, Manioc | Recherche de financement en cours |
| Agro-Pole 6 | Igname, Manioc, Riz | Recherche de financement en cours |
| Agro-Pole 7 | Manioc, Banane plantain, Riz | Recherche de financement en cours |
| Agro-Pole 8 | Riz, Mais, Soja | Recherche de financement en cours |
| Agro-Pole 9 | Riz, Manioc | Recherche de financement en cours |
Sources: MEMINADERPV/DSDI
Productions des cultures vivrières
Pour l’année 2024, les productions vivrières, dans leur ensemble, ont enregistré une bonne progression, avec plus de 23,65 millions de tonnes contre 22,4 millions de tonnes en 2023, soit une hausse de 5,73%.
En une douzaine d’années, la production vivrière a plus que doublé, passant de 12,5 millions (2012) à 23,6 millions de tonnes (2024). Le taux de couverture des besoins en céréales est passé de 48,3% à 61,5%, et de 79,8% à 100% pour les racines, tubercules et banane plantain.
Pour réduire les pertes post-récolte estimées entre 30 et 40%, plusieurs initiatives ont été déployées :
29 743 km de pistes rurales ont été aménagées ou réhabilitées ;
397 magasins de stockage, d’une capacité de 38 000 tonnes, ont été construits ;
06 centres de groupage et 15 marchés ruraux ont vu le jour ;
2 033 tricycles et 34 camions ont été distribués aux organisations de producteurs pour faciliter l’écoulement des productions.
• Céréales
Les principales céréales produites par la Côte d’Ivoire sont dans l’ordre le riz paddy, le maïs, le sorgho et le mil.
Les productions de maïs, de mil et de sorgho affichent respectivement, entre 2015 et 2024, des taux d’accroissement moyen annuel de 7,25%, 0,97%, et 2,12%.
La culture de maïs bénéficie de la production et distribution de semences, la distribution des intrants (matériel végétal et engrais).
Quant au riz, l’une des principales denrées de base, sa production a baissé de 7,2% en moyenne annuelle entre 2015 et 2020. Cette baisse est due entre autres à l’insuffisance de la fourniture des semences améliorées, aux capacités limitées de captage des unités de transformation et à l’insuffisance de financement de la filière paddy.
Toutefois, une reprise est observée à partir de 2020 avec un accroissement moyen annuel de 12,6% entre 2020 et 2024 grâce aux réformes engagées, notamment une extension des superficies emblavées et une intensification avec une meilleure productivité (rendement moyen passé de 2,3 tonnes /hectare en 2020 à 3,32 tonnes /hectare en 2024).
Les cultures de céréales telles que le mil, le sorgho et le fonio, bien que bénéficiant des efforts de mécanisation de la filière pour la culture et la récolte, souffrent des effets du changement climatique, du manque de main d’œuvre et des dégâts causés par les bétails.
Production des principales céréales (en milliers de tonnes)
| Céréales | 2015 | 2016 | 2017 | 2018 | 2019 | 2020 | 2021 | 2022 | 2023 | 2024 |
| Riz (paddy) | 2 152,9 | 2 054,5 | 2 119,6 | 2 006,8 | 1 88,4 | 1 481,2 | 1 659 | 1 703,5 | 2 011,5 | 2 381,1 |
| Maïs | 906,1 | 967,2 | 1 025,2 | 1 055 | 1 102,4 | 1 175,7 | 1 139,6 | 1 199,3 | 1 416,2 | 1 701, 4 |
| Mil | 55,2 | 58,3 | 61,6 | 63,8 | 66,2 | 69,5 | 67,4 | 70,1 | 62,1 | 60,2 |
| Sorgho | 55,1 | 58,8 | 63,1 | 65,8 | 67,9 | 72,2 | 70,2 | 73,3 | 65,4 | 66,5 |
Sources: MEMINADERPV/DSDI
- Racines, tubercules et plantains
Les principales cultures produites en Côte d’Ivoire sont l’igname, le manioc et la banane plantain qui ont enregistré respectivement des accroissements moyens annuels de 1,58%, 7,60% et 3,95% entre 2015 et 2024. La production couvre l’essentiel des besoins de consommation nationale.
La Côte d’Ivoire produit également de la patate douce et du taro qui ont progressé en moyenne annuelle respectivement de 2,42% et 1,70% sur la période 2015-2024.
La filière manioc a représenté plus de 45% de la production de tubercules en 2024. Elle a bénéficié de plusieurs programmes pour accroitre la production, notamment le Projet d'Appui au Développement des Filières Manioc et Maraichers (PRO2M) et le PNIA 2. Le manioc est en phase de devenir la principale source d’approvisionnement alimentaire du pays. Le Gouvernement a financé la mise en place de 26 unités semi-industrielles de transformation, 190 unités artisanales de transformation et 2 Centres de Prestation de Services Agricoles Mécanisés (CPSAM).
L’action gouvernementale a contribué à l’exploitation de 340 hectares sous maîtrise d’eau.
Productions des principaux racines, tubercules et plantains (en milliers de tonnes)
Racines, tubercules et plantains | 2015 | 2016 | 2017 | 2018 | 2019 | 2020 | 2021 | 2022 | 2023 | 2024 |
| Igname | 6 649,9 | 6 894,5 | 7 148,1 | 7 391,1 | 7 450,5 | 7 654,6 | 7 589,8 | 7 786,1 | 7 471,7 | 7 660,9 |
| Manioc | 4 390,9 | 5 269,1 | 5 366,5 | 5 608 | 5 877,2 | 6 443,6 | 6 302,3 | 6 804,1 | 8 248,2 | 8 485,7 |
Banane plantain | 1 739,1 | 1 809,3 | 1 882,3 | 1 955,7 | 2 030 | 2 082,8 | 2 030,6 | 2 109,3 | 2 311,7 | 2 465,2 |
| Patate douce | 50,9 | 52,4 | 54,1 | 55,6 | 57,2 | 58,0 | 56,8 | 58,7 | 61,5 | 63,1 |
| Taro | 78,4 | 80,7 | 83,1 | 85,3 | 87,9 | 89,2 | 87,7 | 90,4 | 89,4 | 91,2 |
Sources: MEMINADERPV/DSDI
- Racines, Tubercules et Plantains
Les principales cultures produites en Côte d’Ivoire sont l’igname, le manioc et la banane plantain qui ont enregistré respectivement des accroissements moyens annuels de 1,58%, 7,60% et 3,95% entre 2015 et 2024. La production couvre l’essentiel des besoins de consommation nationale.
La Côte d’Ivoire produit également de la patate douce et du taro qui ont progressé en moyenne annuelle respectivement de 2,42% et 1,70% sur la période 2015-2024.
La filière manioc a représenté plus de 45% de la production de tubercules en 2024. Elle a bénéficié de plusieurs programmes pour accroitre la production, notamment le Projet d'Appui au Développement des Filières Manioc et Maraichers (PRO2M) et le PNIA 2. Le manioc est en phase de devenir la principale source d’approvisionnement alimentaire du pays. Le Gouvernement a financé la mise en place de 26 unités semi-industrielles de transformation, 190 unités artisanales de transformation et 2 Centres de Prestation de Services Agricoles Mécanisés (CPSAM).
L’action gouvernementale a contribué à l’exploitation de 340 hectares sous maîtrise d’eau.
Production des principales cultures maraîchères et légumineuses (en millier de tonnes)
Racines, tubercules et plantains | 2015 | 2016 | 2017 | 2018 | 2019 | 2020 | 2021 | 2022 | 2023 | 2024 |
| Igname | 6 649,9 | 6 894,5 | 7 148,1 | 7 391,1 | 7 450,5 | 7 654,6 | 7 589,8 | 7 786,1 | 7 471,7 | 7 660,9 |
| Manioc | 4 390,9 | 5 269,1 | 5 366,5 | 5 608 | 5 877,2 | 6 443,6 | 6 302,3 | 6 804,1 | 8 248,2 | 8 485,7 |
Banane plantain | 1 739,1 | 1 809,3 | 1 882,3 | 1 955,7 | 2 030 | 2 082,8 | 2 030,6 | 2 109,3 | 2 311,7 | 2 465,2 |
| Patate douce | 50,9 | 52,4 | 54,1 | 55,6 | 57,2 | 58,0 | 56,8 | 58,7 | 61,5 | 63,1 |
| Taro | 78,4 | 80,7 | 83,1 | 85,3 | 87,9 | 89,2 | 87,7 | 90,4 | 89,4 | 91,2 |
Sources: MEMINADERPV/DSDI
- Cultures maraîchères et légumineuses
Les principales cultures maraîchères produites en Côte d’Ivoire sont le gombo, l’aubergine, la tomate et le piment.
De 2015 à 2021, les productions de gombo et d’aubergine ont augmenté en moyenne annuelle de 3,97% et 1,85% respectivement.
Cependant en 2022, les productions de gombo et d’aubergine ont baissé respectivement de 58,8% et 18,1% par rapport à 2021. Cette situation s’explique par les attaques de « jassides » (insectes ravageurs) survenues en Juillet 2022 dans le bassin cotonnier. Les productions de gombo et d’aubergine ont rebondi en 2023 avec des hausses respectives de 114,9% et 34,4% grâce à la maîtrise de l’invasion des « jassides ». En 2024, des hausses respectives de 10,0% et de 2,7% ont été observées.
La production de la tomate a connu une hausse continue sur la période 2015-2024 avec un taux de croissance moyen annuel de 5,64%.
Quant à l’arachide, principale légumineuse de la Côte d’Ivoire, sa production s’est accrue sur la période 2015-2024, à un taux annuel moyen de 10,07%.
La filière maraîchère bénéficie des retombées du Projet d’Aménagement HydroAgricole dans les Régions du Folon et du Kabadougou (PAHA FK) qui vise une production additionnelle annuelle de 4 800 tonnes ; du Projet d’Aménagements Hydro Agricoles dans les régions du Haut Sassandra et du Fromager (PAHAHSF) qui prévoit entre 4000 et 6160 tonnes de production supplémentaire.
En outre, le PRO2M a permis de (i) promouvoir une filière maraîchère plus professionnelle, performante, organisée et créatrice d’emplois, (ii) une production maraîchère annuelle d’environ 8 300 tonnes assurée en toute saison par plus de 2000 bénéficiaires (intégrant des femmes et des jeunes), 42 agro-entrepreneurs et 33 groupements.
Plus de 2000 ha de périmètres irrigués ont permis de porter la production maraîchère à plus de 363 000 tonnes en 2024, avec un taux de couverture des besoins estimé à 64,2%.
Production des principales cultures maraîchères et légumineuses (en millier de tonnes)
| Maraîchères et légumineuses | 2015 | 2016 | 2017 | 2018 | 2019 | 2020 | 2021 | 2022 | 2023 | 2024 |
| Aubergine | 96,3 | 99 | 101,8 | 103 | 106,1 | 109,1 | 107,5 | 88,1 | 118,3 | 121,5 |
| Tomate | 36,8 | 38,2 | 39,5 | 44,1 | 45,4 | 47,3 | 46,6 | 48,1 | 53,5 | 60,3 |
| Gombo | 147,3 | 152,5 | 157,9 | 176,1 | 181,3 | 188,7 | 186,1 | 76,7 | 164,8 | 181,3 |
| Arachide | 178,8 | 190,1 | 202,1 | 209,5 | 217,6 | 227,6 | 233,9 | 243,4 | 277,1 | 296,7 |
| Piments | ND | ND | 305,8 | 309,3 | 318,6 | 327,5 | 322,9 | 264,5 | 355,3 | 408,6 |
Sources : MEMINADERPV/DSDI
Perspectives
En vue d’assurer la sécurité alimentaire, le Gouvernement ambitionne : (i) d’accroître les productions de riz, de maïs et de manioc à travers le renforcement des techniques de production agricole notamment par l’amélioration de l’accès au conseil agricole adapté dans le cadre du Projet de Programmes Agricoles d’Urgence (2PAU-CI), (ii) d’améliorer l'accès des ménages vulnérables aux denrées alimentaires et , (iii) d’organiser les réserves de sécurité alimentaire par la mise en place d’un cadre institutionnel de gestion des réserves alimentaires et d’infrastructures de stockage de sécurité alimentaire.
Le Gouvernement entend poursuivre et approfondir la transformation du secteur agricole autour des priorités suivantes :
Mécanisation, à travers la mise en place des centres de prestations de services agricoles dans toutes les zones agroécologiques ;
Modernisation des filières de rente, à travers la promotion de l’agriculture durable et l’extension de la couverture sociale à tous les producteurs ;
Sécurisation foncière, avec l’objectif de couverture nationale du foncier rural d’ici 2030, avec la poursuite du déploiement des comités villageois. L’accès sécurisé au foncier constitue un enjeu majeur pour la paix sociale et l’investissement agricole. À cet effet, la Stratégie Nationale (SNSFR) et le Programme National de Sécurisation Foncière Rurale (PNSFR) ont été actualisés, avec un objectif ambitieux de couverture du territoire national à l’horizon.
Poursuite des politiques inclusives d’accès au financement, à la terre et à la formation pour les jeunes et les femmes.
Les interventions du Gouvernement consisteront, également, à améliorer l’accès aux intrants de qualité par la mise en place et l’amélioration des infrastructures de traitement et de conservation des semences ainsi que le renforcement du dispositif de contrôle de la production, de la commercialisation et de l’utilisation des intrants.
Documents de référence :
- Orientations stratégiques PND 2021-2025, Tome 2
- Rapport PNIA 2, Septembre 2017
- Rapport PNIA 2, Septembre 2023
- Annuaire des statistiques agricoles, édition 2022-2023
- Annuaire de statistiques agricoles, édition 2024
- Cadrage macroéconomique du 08 avril 2025.