- Fort dynamisme économique avec une croissance moyenne de 8,04% sur la période 2012-2019 ;
- Résilience aux chocs de la pandémie Covid-19 et de la crise Russo-ukrainienne ;
- Croissance estimée à 6,5% en moyenne sur la période 2021-2024 ;
- Croissance tirée principalement par les secteurs tertiaire et secondaire avec des contributions respectives de 2,9% et 1,5% en 2024 ;
- Economie dominée par le secteur des services dont la part dans le PIB en 2024 est estimée à 45,2% contre 47,1% en 2016 ;
- Part du secteur secondaire passant de 20,8% en 2016 à 22,7% en 2024 ;
- Part du secteur primaire en baisse pour s’établir à 15,0% en 2024 contre 17,4% en 2016.
Sources : MEPD/DGE, ANStat
Structure de l’offre
L’économie ivoirienne se caractérise par une répartition sectorielle dans laquelle dominent les services dont la part en 2024 représente 45,2% (Hors production de l’Administration Publique). Les secteurs primaire et secondaire représentent respectivement 15,0% et 22,7 % du PIB en 2024. Sur la période 2025-2026, l’offre serait composée en moyenne de 45,2% de Services (Hors production de l’Administration Publique), 14,8% de secteur primaire et 22,8% de secteur secondaire.
Sources : MEPD/DGE, ANStat
Evolution de l’offre
En 2024, le taux de croissance s’est établi à 6,0%, porté principalement par les secteurs secondaire et tertiaire.
Le secteur primaire a connu une hausse de 2,6 % contre une baisse de 2,1% en 2023 en relation avec la progression de l’agriculture d’exportation (+1,4%), de l’agriculture vivrière (+4,3%) et de la pêche (+8,3%).
Le secteur secondaire a progressé de 5,8% en 2024 après la hausse de 18,5% en 2023. Cette progression est en lien avec la hausse de l’ensemble de ses composantes que sont l’énergie (+2,6%), les industries agroalimentaires (+1,2%), les autres industries manufacturières (+8,9%), l’extraction minière (+13,9%) et les produits pétroliers (+14,7%) en dépit de la régression des BTP (-1,1%).
Le secteur tertiaire est ressorti à 6,7% en 2024 après la hausse de 3,6% en 2023 grâce à la hausse des transports (+6,3%), des télécommunications (+6,8%), du commerce (+5,9%) et des autres services (+7,6%). Cette dynamique a été induite par les performances au niveau des secteurs primaire et secondaire.
Le secteur non marchand a augmenté de 8,3% après 5,1% en 2023, en raison des effets combinés de la stratégie de maîtrise de la masse salariale et de la poursuite des politiques de scolarisation obligatoire et de santé pour tous.
Les droits et taxes nets de subventions sont ressortis en hausse de 7,4% après 7,5% en 2023 grâce aux différentes réformes d’administration et de politique fiscale ainsi qu’au dynamisme de l’activité économique.
En 2025, le secteur primaire progresserait de 5,4%, après la hausse de 2,6% en 2024. Cette progression serait en lien avec l’augmentation de l’agriculture d’exportation (+5,5%), de l’agriculture vivrière (+5,4%) et de la pêche (+5,2%).
Le secteur secondaire devrait connaitre une hausse de 6,4% en 2025 après la hausse de 5,8% en 2024. Cette progression serait en lien avec la hausse de l’ensemble de ses composantes que sont les BTP (+5,8%), l’énergie (+8,7%), les industries agroalimentaires (+3,6), les autres industries manufacturières (+5,2%), l’extraction minière (+13,4%) et les produits pétroliers (+0,6%). Ce secteur bénéficierait surtout de la hausse des investissements pour l’augmentation des capacités de production (pétrole, or, Nikel, bauxite, électricité etc.) et de la croissance de la demande des produits manufacturiers.
Le secteur tertiaire ressortirait à 6,6% en 2025 après la hausse de 6,7% en 2024 grâce à la hausse des transports (+6,4%), des télécommunications (+6,6%), du commerce (+6,0%) et des autres services (+7,2%). Cette dynamique serait induite par les performances au niveau des secteurs primaire et secondaire.
Le secteur non marchand devrait croître de 7,2% après 8,3% en 2024, en raison des effets combinés de la stratégie de maîtrise de la masse salariale et de la poursuite des politiques de scolarisation obligatoire et de santé pour tous.
Les droits et taxes nets de subventions ressortiraient en hausse de 7,7% après 7,4% en 2024 grâce aux différentes réformes d’administration et de politique fiscale ainsi qu’au dynamisme de l’activité économique dans un contexte de lutte contre de la vie chère.
Croissance du PIB réel : Optique Offre (en %)
Désignation | 2016 | 2017 | 2018 | 2019 | 2020 | 2021 | 2022 | 2 023 | 2 024 | 2 025 | 2 026 |
real. | prov. | est. | prév. | prév. | |||||||
Secteur Primaire | 3,1 | 13,7 | 11,4 | -5,7 | 3,2 | 7,5 | 5,9 | -2,1 | 2,6 | 5,4 | 4,4 |
Secteur Secondaire | 14,6 | 3,8 | 1,99 | 21,46 | -2,5 | 45,3 | 12,0 | 18,5 | 5,8 | 6,4 | 7,6 |
Secteur Tertiaire | 7,3 | 5,9 | 4,2 | 6,6 | -0,3 | 4,9 | 3,9 | 3,6 | 6,7 | 6,6 | 6,4 |
Secteur non marchand | -2,2 | 8,1 | 10,7 | 3,9 | 5,3 | 12,8 | 2,9 | 5,1 | 8,3 | 7,2 | 7,43 |
Droits et taxes | 5,0 | 12,2 | -4,4 | 2,8 | 6,0 | 20,0 | 9,5 | 7,5 | 7,4 | 7,7 | 8,0 |
TOTAL PIB | 7,2 | 7,4 | 4,8 | 6,7 | 0,7 | 7,1 | 6,4 | 6,5 | 6,0 | 6,5 | 6,6 |
Sources : MEPD/DGE; cadrage macroéconomique 8 avril 2025, ANStat